Une deuxième vague de labellisation de candidats au label Métropole French Tech a été annoncée par Axelle Lemaire, secrétaire d'état au numérique le jeudi 25 Juin 2015. Cette vague comprend  un nombre restreint de lauréats et clôture pour une période de 3 ans le dispositif d’identification et de labellisation des écosystèmes de startups dynamiques et matures à travers la France.

Lors de la première vague de labellisation en novembre 2014, Sur un ensemble de 15 dossiers déposés, 9 écosystèmes avaient été labellisés : Lille, Lyon, Bordeaux, Toulouse, Aix-Marseille, Grenoble, Nantes, Rennes, Montpellier.

Les dossiers en lice pour cette deuxième vague étaint : Toulon, Normandie (Rouen-Caen-Le Havre), Saint-Etienne, French Tech Côte d’Azur (Nice, Cannes, Grasse, Sophia-Antipolis), Brest+ (Brest, Morlaix, Quimper, Lannion), LorNtech (Metz, Nancy, Thionville, Epinal), Annecy, Avignon, French Tech Alsace (Strasbourg, Mulhouse), French Tech Poitou-Charente (La Rochelle, Poitiers, Angoulême, Niort), French Tech Loire Valley (Orléans-Tours), Limoges.

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LORNTECH : Objectifs : Fédérer, accompagner, valoriser les acteurs du numérique en Lorraine

 

Quel est l’objectif ?

L’objectif de cette labellisation est de stimuler et structurer les écosystèmes locaux pour permettre aux sociétés des technologies de l’information de trouver des ressources dont elles ont besoin pour croître et devenir des poids lourds  internationaux. Le but est de faire des territoires candidats une pépinière à start-up, capable de rivaliser avec les plus grandes places internationales. Cet objectif a un budget de 400 M€ pour l’ensemble du territoire français et des moyens importants avec à sa tête Axelle Lemaire, secrétaire d'état au numérique.

Les critères qui prévalent à la labellisation sont la dynamique, la concentration et la maturité des écosystèmes de startups, facteurs clés de performance.

 

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Et maintenant, quels vont être les changements ?

Pour les Métropoles French Tech labellisées le travail d’animation, de mise en réseau et de partage d'expérience a dejà commencé. La première vague de labélisation a lancé le travail d’accompagnement des écosystèmes de l’économie numérique. Fin 2015, une première présentation des bilans à un an sera organisé par la FRENCH TECH afin de juger de l'état d’avancement du projet.

En attribuant le label French Tech à des écosystèmes numériques, la ministre espère faire des jeunes entreprises innovantes des acteurs incontournables de l’économie française au même titre que les grands groupes. « Nous voulons valoriser les start-up. Jusqu’ici, ces jeunes entreprises à forte croissance n’entraient pas dans les catégories traditionnelles des interlocuteurs de l’administration. Or les entrepreneurs sont souvent trop petits ou trop seuls pour peser. Faire partie d’un écosystème facilite l’accès au financement, à la commande publique et privée, qui permettent de faire croître leur start-up. Or on sait que 68 % des emplois créés tous les ans le sont par 8 % seulement des entreprises. »

 

L’objectif final reste tout de même l’international : faire venir les investisseurs, mais aussi les talents, afin que les produits des entreprises françaises partent à l’international, mais qu’elles, restent dans l’Hexagone !

Tous les acteurs candidats sont membres du mouvement collectif « La French Tech ». Les écosystèmes qui ne seront pas labellisés n’en sont pas moins un atout pour notre pays et ses régions. Ils pourront cependant bénéficier d’un accompagnement et une visibilité nationale.

FRENCHTECH 
« La French Tech : une ambition collective pour les startups françaises. »